Traité sur l'Antarctique

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De quoi s’agit-il?

Cet instrument met en place un régime d’internationalisation de l’Antarctique qui consacre le gel des revendications territoriales sur ce continent. Le Traité de 1959 fait également de l’Antarctique une région démilitarisée où sont interdites les expériences nucléaires et l’élimination des déchets radioactifs. Il garantit enfin la liberté de la recherche scientifique et promeut la coopération entre Etats Parties dans ce domaine. Le Protocole relatif à la protection de l’environnement en Antarctique (Madrid, 4 octobre 1991) vient compléter cet instrument en interdisant de manière absolue l’exploitation des ressources minérales de l’Antarctique pour une durée de 50 ans.

Intérêt de ce texte

Ce traité garantit la préservation de l’Antarctique tout en empêchant que ce territoire ne devienne l’enjeu de différends internationaux. Bien que réservant une situation privilégiée aux Parties originelles (l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, la France, le Japon, la Nouvelle Zélande, la Norvège, l’Afrique du Sud, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis disposent de bases de recherche sur place), il permet à tous les Etats Parties d’avoir accès à la recherche scientifique sur ce continent.

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