Convention sur la diversité biologique

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De quoi s’agit-il?

Cet instrument a pour objet la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources génétiques. Le terme « diversité biologique » décrit la quantité et la variété des organismes vivants sur terre. La Convention de 1992 encourage un partenariat entre Etats Parties basé sur une coopération technique et scientifique, l’accès aux ressources financières et génétiques et le transfert des technologies génétiques. En plus de protéger les milieux naturels, cet instrument permet l’accès des sociétés transnationales aux ressources biologiques et génétiques, moyennant leur exploitation rationnelle et l’association des pays détenteurs aux bénéfices de leur commercialisation. Le Protocole de Carthagène, adopté le 29 janvier 2000, vise à renforcer la prévention des risques biotechnologiques. Cet instrument donne à une Partie la possibilité d'autoriser sous condition ou d'interdire un mouvement transfrontalier d'organismes vivants génétiquement modifiés dont elle est destinataire (le Protocole concerne tout particulièrement les semences et les produits destinés à l’alimentation humaine ou animale).

Intérêt de ce texte

En affirmant la souveraineté des Etats à exploiter leurs ressources naturelles, la Convention de 1992 permet de protéger les pays en voie de développement contre les pillages de leurs potentialités génétiques. Elle permet néanmoins l’exploitation économique de ces dernières par des entreprises étrangères tout en préservant les intérêts des Etats sur le territoire desquels se trouvent les ressources génétiques.

Informations complémentaires

La Convention de 1992 a mis en place un Secrétariat dont le siège est à Montréal. Une Conférence des Parties doit régulièrement faire le point sur la mise en œuvre de la Convention.

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